Nous appareillons de bon matin pour une navigation de 5 heures pour rejoindre Paradise Bay. Nous remontons vers le Nord. La visibilité surface n’est pas au rendez vous en embouquant le détroit de Lemaire. Le spectacle reste splendide. Le froid est là. La neige tombe sur la Mer et ne fond pas. Le pack se forme.
A l’ouvert de la baie des Flandres nous nous faisons un peu secouer. Nous prenons le chenal étroit entre l’île Bride et le continent avant d’entrer dans Paradise Bay.
Elle porte bien son nom. Une crique encaissée, surplombée de montagnes chargées de glaciers. Tout est net, dans les camaïeux de bleu clair, et de blanc. Sous la neige, nous nous préparons pour une mise à l’eau, sans objectif particulier. Une rencontre avec un léo, puis un crabier, et enfin des micro-organismes phosphorescents. Nous suivons des Minkes, en train de manger avant d’aller faire une immersion plus profonde le long d’une falaise de ferrite, aux reflets d’oxyde de cuivre. 200m de fond, personne ne l’atteint…Nous rentrons aux limites de l’hypothermie sévère pour certains. Laurent s’occupe de nos papilles en soirée par une partie de crêpes, saupoudrée de quelques musiques bretonnes remis au goût du jour par Nolwenn Leroy.
Franck