5 mars : quelques instants de vie à bord

Baie de Hovgaard – 65° 06′ S 64° 05′ W

Aujourd’hui le bateau est cloué dans la baie. Le baromètre chute à 952mb, le vent souffle en tempête, une pluie glaciale mêlée de neige tombe, la grisaille est partout. Au cours de la nuit, je me suis réveillé en sursaut sans doute encore un de ces growlers qui touche la coque. Je n’ai plus de repère, je suis au milieu de nulle part.
Au réveil après le copieux petit déjeuner, la matinée à bord s’organise. Nous profitons de ce moment pour remplir nos obligations et répondre aux questions des écoles de Veynes et de Plourin. Jérôme en profite pour en faire une séquence du documentaire. Un débat s’engage entre apnéistes sur leur sport, leur passion.Les questions des enfants sont toujours très pertinentes.
Puis chacun vaque à ses occupations diverses, certains trient leurs photos, Tangui tente d’envoyer les mails à Orlane qui les retranscrit sur le blog.

L’heure du repas arrive. Au menu : avocat, omelette accompagnée de riz et crudités variées, des fruits en dessert. Les marins ne se laissent pas abattre. Une fois rassasiés quelques uns vont se reposer ou lire. Jean Yves, le skipper, en profite pour nettoyer et réactiver la pompe à eau de la douche. Au fait savez-vous comment se passent les douches à bord ? Par soucis d’économie d’eau douce, nous faisons chauffer une petite quantité d’eau douce dans une bouilloire. Lorsque celle-ci est bien chaude nous la mélangeons dans un sceau avec de l’eau douce récupérée à terre à l’aide d’un jerrican. A l’aide d’un gobelet nous nous mouillons et nous lavons, et nous rinçons de la même façon. La vaisselle à bord est nettoyée à l’eau de mer puis rincée à l’eau douce. Un tour de vaisselle est organisé entre les membres de l’équipage.

Il est 17h40, les apnéistes se décident, le vent a légèrement faibli. Ils optent pour une plongée près de la manchotière, là où il y a beaucoup de vie animale. Ils espèrent qu’un phoque léopard viendra à leur rencontre. 19h40, les apnéistes sont de retour à bord. Ils ont bien rencontré une femelle phoque léopard, mais Laurent précise qu’elle n’a pas cherché l’interaction. Au vu du lâcher de bulle de l’animal, ils ont interrompu cette relation afin de la laisser tranquille. Sur les profondimètres au cours de la plongée, la température de l’eau est mesurée à -1°. La douche est attendue avec impatience.
Le repas du soir apporte les nombreuses calories perdues au cours de la plongée. Une bonne nuit de repos est la bienvenue.

Joël

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Le mélange des huiles essentielles et le lait chauffant leur permettent de se réchauffer la peau.

Leurs mains, soumises à rudes épreuves entre les manœuvres de navigation et les immersions répétées (2 heures par jour en moyenne), retrouvent une sensation de confort en fin de journée grâce à la crème Laino.

Le baume naturel d’argan permet aux visages de récupérer de la rigueur du  climat, du froid et de la neige.

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3 mars : plongée avec les léopards

Nous poursuivons notre chemin vers Cuverville, par 64°41 Sud et 62°38 Ouest.

Le bateau finit son trajet en slalomant entre des icebergs monumentaux et bleutés. Il longe une côte de couleur marron et à la neige sale. Les yeux plein de soleil s’habituent et identifient enfin d’innombrables manchots tels des statuts sur leurs rochers. A mesure de notre progression, les petites têtes curieuses aux becs orangés des papous nous suivent du regard. Une odeur de poisson pas frais vient ajouter une dimension à ce tableau.

Le cadre est somptueux. Les sculptures glacées bougent au gré des marrées. Les sommets enneigés nous entourent. La manchotière ajoute la vie et l’odeur. Une vague de bonheur m’envahit dans la contemplation de ce décor de cinéma. Même si j’aime immortaliser cette scène sur image photographique figée, ceci ne saurait décrire l’impression de vie et d’énergie qui se dégage de ce site d’exception. Nous sommes chanceux.

A peine le bateau au mouillage, un léopard des mers, curieux lui aussi, tourne autour du voilier. Nous nous sentons acceptés par cette nature.
Ma première réaction est une nouvelle fois de contempler cet animal à la fois majestueux et vraiment impressionnant.

Mais Laurent ne l’entend pas de la même façon, et fonce bille en tête se mettre en tenue de plongée, appareil photo en main. Tangui et Jacques le suivent de près.
Dans toute cette agitation, je finis par retrouver la motivation malgré la fatigue des longues immersions sur les baleines du matin.
Ma combinaison presque enfilée, je vois depuis le pont du bateau le léopard s’éloigner avant l’arrivée des premiers apnéistes. Je temporise ma préparation. Mais Tangui et Laurent, encore une fois, ne lâchent pas l’affaire, progressent et espèrent encore l’interaction avec l’animal. Ils profitent du site pour quelques immersions anodines le long d’un iceberg. Au bout de quelques minutes, j’aperçois 3 têtes dans l’eau à côté du bloc de glace. Le contact est établi.

Je saute dans l’annexe, embarque Joël pour des prises de vues exceptionnelles. Et nous nous dirigeons discrètement vers le lieu de la rencontre, le coeur battant par un brin d’empressement accompagné d’une bonne dose de stress. Je trouve mes compagnons frigorifiés mais des étoiles plein les yeux.

olivier et le léopard
La scène est surréaliste. Ce grand prédateur s’offre à eux avec curiosité et calme !
Rassuré par ces impressions, l’envie de les rejoindre et de partager ce plaisir prend le dessus sur la crainte. Je m’immerge lentement pour ne pas perturber la communion entre les apnéistes et l’animal emblématique.
Tout de suite, elle effectue une danse de bienvenue. Chacun jauge l’autre. Ses yeux ne nous quittent pas. Je ne saurai évaluer précisément son gabarit, mais elle mesure plus de 2,5m. Il se dégage d’elle une impression de puissance. Mais aucun mouvement de tête, aucun lâché de bulle traduisant une éventuelle agressivité. Je savoure l’instant. Guidé par Laurent, je tente des immersions pour mieux me fondre dans son milieu et être encore plus en osmose avec la léoparde.

Nous sommes les témoins que sous ce nom de prédateur sanguinaire peut aussi se cacher un être paraissant doux et gracieux. La distance de sécurité qu’elle nous impose inspire vraiment confiance. La sensation de froid disparait au profit de la chaleur de cette rencontre. L’instant est d’une puissance extraordinaire.

Nous nous pensions déjà privilégiés mais Dame nature a vraiment voulu nous en mettre plein les yeux. Un deuxième individu vient s’ajouter au ballet. Mais cette femelle est moins pudique. Elle est bien plus grosse, près de 4 mètres. Sa tête parait démesurée. Elle passe sous nous sans aucune crainte. Son aplomb impressionne toute l’équipe qui se fige momentanément en surface.

Cependant, ces 2 animaux aux tendances dominantes ne peuvent cohabiter dans la nature sans rapport de force. La plus impressionnante impose sa présence auprès de la plus petite par quelques coups de tête, gueule grande ouverte sur des dents acérées. Nous n’existons plus à leurs yeux. Nous sommes simplement spectateurs privilégiés de cette scène de la vie sauvage. Le tableau est magnifique. L’impression de puissance de ces animaux nous fait prendre pleinement conscience que nous sommes petits dans ce monde et doit nous convaincre de mieux le respecter.

Je suis émerveillé par ces colosses qui se dandinent avec une grâce infinie devant nous. Je n’ai pas peur. Je pense mesurer le risque.

Au bout d’un long moment d’éternité, la grosse femelle semble un peu plus nerveuse et nous fait comprendre qu’il est temps de les laisser tranquilles.
Mes yeux sont remplis de ces images merveilleuses. La sagesse nous aide à quitter ce moment follement émouvant. Nous regagnons le voilier à la rame, suivis de près par ces animaux presque plus impressionnants vus hors de l’eau. Elles nous accompagnent dans nos quartiers. C’est certainement leur façon à elles de revendiquer leur territoire.

Nous sommes aux anges. Plus les jours avancent dans cette aventure, plus l’émotion grandit à chaque nouvelle rencontre. Que nous réserve demain ?

Olivier

2 mars : rencontre avec les baleines

63°40′ S, 62°35′ W
baleine 02
Cette journée peut s’intituler « rencontre avec les baleines » car nous en avons rencontrés à plusieurs reprises. Impressionnante nature, ces montagnes qui tombent en des pentes vertigineuses au fond de l’océan. On semble prisonniers des amas de glace qui nous encerclent. Dans la grisaille, le soleil donne une touche de lumière pour rendre encore plus féérique le paysage. Un néophyte ne saurait s’y reconnaitre, trouver la sortie dans ce dédale de montagnes de glaces et d’iceberg. Notre skipper connait chaque endroit et lui seul sait tirer le fil d’Ariane et trouver notre route dans ce labyrinthe de glaces.

Les apnéistes sont téméraires mais toujours prudents. Il leur tarde de savoir si les baleines vont venir vers eux, objets de curiosité. Qui est le plus curieux des deux ? Si la première approche se termine par un abandon c’est que Laurent a bien senti que la baleine cherche à  protéger son baleineau, et ne cherche pas à  rentrer dans l’interaction. Nous ne souhaitons pas perturber la tranquillité de cette mère et de son petit en étant des intrus dans son territoire. Qu’à  cela ne tienne, les suivantes viendront spontanément tourner autour du bateau. Les apnéistes se mettent rapidement à l’eau. Les baleines les frôlent. Du bateau qui se tient à  une bonne distance, je vois ces énormes masses noires qui sortent de l’eau en soufflant. C’est un bruit impressionnant pour celui qui ne l’a jamais entendu. Je cherche dans mon viseur d’appareil photo les apnéistes qui sont à côté des baleines, têtes d’épingles dans cette nature démesurée. Impressionnant est le juste mot pour qualifier cette scène de rencontre. Ces hommes là aiment la nature ! Cela se sent, cela se voit. La passion leur fait oublier le froid qui leur pique le visage. Pour eux ce n’est que du bonheur …
Ah, j’oubliais qu’il y avait des otaries sur un iceberg et des rencontres de phoques, mais cela me semblait après coup si insignifiant face au spectacle que nous ont réservé les apnéistes et les baleines.

Journée magique, qu’il est impossible d’oublier. Nous avons des images plein la tête et plein l’appareil photo. Que la nature est belle. Qu’elle soit préservée telle qu’elle est. Dites le et faites le dire…

Joël

1er mars : « l’Antarctique, quel choc ! »

64°32′ S 61°59′ W

Je m’étais pourtant bien documenté, consulté les cartes, visionné les photos …
Mais j’étais à mille miles d’un début de prise de conscience des mesures hors norme que nous rencontrons.
Je suis parti avec mes propres références ; les côtes et les îles bretonnes, la plaisance côtière, un correct sens de l’orientation, un peu de montagne, une bonne connaissance de la vie aquatique locale …
Et ici en Antarctique c’est le choc ! Je dois revoir toutes mes références !

le choc antarctique
Commençons par la descente depuis Ushuaïa vers le cap Horn. Il nous a fallu une journée entière de navigation, alors que sur la carte ça parait tellement rapproché…
Et le Drake ! Pas si difficile me suis-je dit, ça parait pas si long … 500 miles quand même ! Je peux maintenant le dire : tant qu’on ne l’a pas vécu personnellement, on ne peut pas vraiment imaginer ce que c’est ! Plusieurs jours 24h/24 le bateau avance inexorablement bercé et parfois bousculé dans des creux de 3 à 4m et des vents « modérés » de 25 à 40 nœuds, pourtant portants… La vie à bord doit quand même se faire; quarts, repos, repas, météo, position, quarts, radar, repos, repas, météo, position … Quelle expérience inoubliable ! Le retour s’annonce plus difficile encore avec des vents souvent contraires …

Mon sens de l’orientation aussi en a pris un grand coup … On a beau le savoir qu’on est dans l’hémisphère Sud, mais quand depuis toujours vous vous basez sur la position du soleil au sud, et que du jour au lendemain pour descendre au Sud on doit ici avoir le soleil dans le dos, croyez moi, la transition n’est pas immédiate à intégrer ! Et pour compléter ma déstabilisation, je dois assimiler que les dépressions et anticyclones tournent dans le sens inverse de l’hémisphère nord ! pas immédiate non plus cette adaptation …

Mais ceci n’est rien comparé au choc suivant !
La carte marine désigne bien un petit ilot (Melchior) entre 2 îles plus grandes (Braband et Anvers). Mais lorsque nous pouvons enfin voir ces côtes au travers des nuages, ce sont des montagnes gigantesques qui nous entourent et qui s’étendent à perte de vue ! Ce ne sont que les prémisses de l’Antarctique. C’est seulement à ce moment que je me rends compte de la formidable échelle de cette terre. Ces ilots de la péninsule ne sont que les prémisses de l’Antarctique. Je dois absolument revoir ma petite échelle géographique … Je dois voir grand, beaucoup plus grand ! Bien au delà de la taille d’une région ou d’un pays … ne vous y trompez pas, nous touchons ici un continent ! Un continent aussi grand que l’Europe entière. Nous ne faisons que l’effleurer …

Et ce n’est pas fini !
J’adore la mer, ses côtes, ses mouvements et ses changements incessants d’une beauté toujours renouvelée. J’adore la montagne, ses valons et ses sommets enneigés et ses paysages somptueux. Mais jusque là il m’était inconcevable d’associer ces 2 éléments dans un même endroit !
Imaginez ! d’immenses parois de rocs tenaillés de glaces et de neiges qui jaillissent hors de l’horizontalité du niveau de la mer …
Ajoutez y un peu partout ces glaciers sans fin qui vomissent leurs icebergs en perpétuel mouvement aux circonvolutions improbables et aux formidables variations de couleurs sans cesse renouvelés. Pourtant c’est bien en mer que nous sommes !
Pour compléter ce tableau visuel, il faut rajouter quelques détonations tonitruantes qui me font sursauter … ce sont des blocs et des pans entiers qui cèdent à la montagne pour dégringoler la pente et se fracasser dans la mer.  Encore un choc !
Me voilà à nouveau déstabilisé de mes références ancrées de longue date par l’infinie richesse de ce mélange de décors.

Passons maintenant au choc suivant …
Même si parfois nous avons la chance de bénéficier d’un grand ciel dégagé, d’un soleil éclatant sur les sommets et sur les glaces étincelantes, la météo peut changer très rapidement. Les dépressions s’enchainent les unes derrière les autres à un rythme qui ridiculise nos 9 tempêtes successives bretonnes. La météo peut changer d’heure en heure. Nous subissons des brouillards qui apparaissent et disparaissent ou des vents changeants qui finissent par nous transpercer nos habits high-tech.
Les eaux ne sont pas plus accueillantes… Une température qui ne dépasse pas 2°, des cathédrales de glace qui dérivent inexorablement défiant les quelques voiles intrépides qui osent s’aventurer jusque là. Réjouissons nous, c’est l’été !

Je ne saurais finir ce petit tour d’horizon austral sans parler de l’extraordinaire vie animale qui s’est si formidablement bien adaptée à l’inhospitalité de ces lieux  !
Les animaux vivent et prospèrent partout où nous passons. Mais comment font-ils tous pour survivre à ce climat intenable pour les humains ?
Nous croisons otaries, phoques, baleines et manchots qui évoluent avec grâce et légèreté dans ces eaux et ce climat qui nous sont hostiles.
Tant d’aisance, d’aquaticité et de nonchalance a de quoi forcer l’admiration des apprentis apnéistes maladroits que nous sommes.
J’avais pourtant imaginé ces rencontres de nombreuses fois, mais j’étais très loin d’imaginer l’extraordinaire impact émotionnel que ces rencontres privilégiées pouvait procurer ! Un intense échange visuel et gestuel s’installe entre l’apnéiste et l’animal.
Encore une belle claque !

Toutes ces découvertes ont ébranlé ma perception de ce nouveau monde. Je dois m’attendre à d’autres chocs encore … Je ne sortirai pas indemne de cette aventure !

L’Antarctique, quel choc !

Tangui

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27 février : destination atteinte

La fin du Drake s’annonce enfin ! Nous surveillons de près la dérive des premières sculptures de glaces sur notre cap. Le sourire revient sur toutes les lèvres. C’est une renaissance pour l’équipage qui monte sur le pont pour voir apparaître la terre dans le brouillard.
Notre regard est accroché au premiers sommets enneigés.
Le navire s’engouffre dans la baie de Melchior, par 64’13 Sud et 62’56 Ouest. Quelques otaries se prélassent sur les pointes glacées. La neige qui tombe vient accompagner nos derniers mètres. Nous trouvons refuge dans une baie complètement bordée de glaces épaisses et nous mettons à couple d’un autre voilier australien qui explore lui aussi l’Antarctique. La manoeuvre sous le vent parait délicate mais Jean-Yves sait mobiliser son équipe de main de maitre. La soirée conviviale, autour d’un bon gigot cuisiné par le capitaine, remet tous les estomacs d’équerre. Mais le sommeil nous assomme tous.

melchior
Dès le lendemain matin, à peine le petit déjeuner terminé, c’est sous le soleil que nous nous affairons à sauter dans nos combinaisons. Sous le bateau se tient un cimetière de baleine, évoquant l’histoire des périodes de chasse.
Nous nous immergeons enfin dans les eaux antarctiques. Les appareils affichent 1° C. Nous sentons le froid nous saisir le front et la bouche pendant quelques minutes d’adaptation. Rapidement nous prenons tous les 3 nos marques et enchaînons  tour à tour les apnées sur un fond en pente douce d’une quinzaine de mètres. Nous découvrons avec intérêt, surprise et admiration les vestiges de ces animaux emblématiques. Nous évoluons au dessus de ces ossements en apesanteur. Tout le monde est aux anges, la joie exulte. On a atteint notre objectif après ces longs mois de préparation.

Olivier

Point de vue Melchior

PPOINT DE VUE 3

Echange avec l’Antarctique !

Hier les élèves de Plourin se sont rendus à Océanopolis pour échanger avec l’équipage en Antarctique.
En duplex depuis le bateau, les 7 aventuriers ont pu répondre aux questions posées par les enfants.

On remercie Océanopolis pour leur accueil, Pierre et Sébastien pour le tournage, Pierre Mollo et Philippe Pontaven pour leurs échanges avec les enfants.

Ecole l océanopolis

photo

 

Ecole Mauricette à Nouméa

cm2 2014 2.xcf« Bonjour à tous, 

Nous sommes la classe de CM2 de l’école Mauricette Devambez. Nous vivons à Nouméa sur le la grande Terre de Nouvelle-Calédonie. Notre île se situe dans l’hémisphère sud, et plus précisément dans le Pacifique sud à l’est de l’Australie, au nord de la Nouvelle-Zélande et à environ 22 000 km de la France. Le lagon qui nous entoure est le plus grand lagon fermé du monde classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Notre climat subit les influences tropicales et tempérées, et on distingue deux saisons principales : la saison fraîche et la saison chaude avec une moyenne des températures de 23°C.
Cette semaine c’était notre rentrée scolaire. Notre classe compte 21 élèves : 10 garçons et 11 filles. Nous sommes heureux de participer à votre aventure. Nous avons découvert le site des voiles bleues avec beaucoup de curiosité.

En attendant de vos nouvelles, nous suivons vos déplacements sur notre planisphère et Google Earth.
A bientôt et bonne expédition. »